dimanche 14 octobre 2007
« À la Martinique, confessait Gauguin, j'ai été capable d'être moi-même. »
L'île aux fleurs et aux cocotiers opère sur le voyageur un changement d'état d'âme, son charme se manifeste quand est venue l'heure de rentrer. Cette petite île possède bien des atouts, notamment celui de marier l'inconciliable : sucre et rhum, alizés et cyclones, volcans et végétation paradisiaque, les souvenirs d'époques fastueuses et le pêché originel de l'esclavage. Une fois le paradis des brochures mis au rencard, la réalité antillaise fascine, bouleverse, éveille.
À la Martinique, il ne faut pas se contenter de la plage ; vivre sur cette île, c’est aussi côtoyer au quotidien une population vivante et nonchalante tout à la fois. C’est aller à la rencontre d’une culture, d’un peuple déraciné qui cherche ses marques.
Bien sûr, en Martinique, il y a le ciel, le soleil et la mer, mais il y a aussi la montagne, tellement liée à la vie locale, et la forêt tropicale, encore si méconnue des touristes. Le charme de cette île tient avant tout à sa diversité, depuis le calme des côtes caraïbes jusqu’au déchaînement de l’Atlantique qui fouette les falaises abruptes.
Le plus important de tout : apprendre à ne plus regarder sa montre, laisser s’égrener les minutes, les heures, tout doucement…
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